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Principes et enjeux

L’opération La main à la pâte a été lancée en 1995 par l’Académie des sciences à l’initiative de Georges Charpak, prix Nobel de physique. Cette opération encourage depuis 20 ans un enseignement de la science qui invite les élèves à découvrir et comprendre le monde naturel et ses mystères, ainsi que les machines et leur fonctionnement.

 

  • Elle s’appuie sur la curiosité, l'imagination, la créativité des jeunes.

  • Elle donne la priorité au questionnement, à l’observation, à l’expérimentation.

  • Elle privilégie le dialogue, l’expression et la communication, favorisant ainsi le développement du raisonnement chez les élèves et leur épanouissement en tant qu’individu dans leur relation au monde et aux autres.

 

Depuis le début, l’opération puis la Fondation La main à la pâte propose des aides variées aux professeurs du premier degré et du second degré pour enseigner une science vivante et attrayante, en mettant en œuvre une pédagogie d’investigation, permettant de stimuler chez les élèves esprit scientifique, compréhension du monde et capacités d’expression.

Les principes de l’Association, inspirés des 10 principes de La main à la pâte

Une science vivante

  • Au cours de leurs investigations, les élèves argumentent et raisonnent, mettent en commun et discutent leurs idées et leurs résultats, construisent leurs connaissances, une activité purement manuelle ne suffisant pas.

  • Les activités proposées aux élèves sont organisées en séquences en vue d’une progression des apprentissages. Elles relèvent des programmes et laissent une large part à l’autonomie des élèves. De nombreuses activités sont accessibles sur le site Internet de La main à la pâte. De même, sur ce site existe un forum, ouvert à tous et toutes, qui permet aux enseignants de trouver des réponses à leurs questions.

  • L’accès à un matériel scientifique « simple » (non sophistiqué) permet aux élèves d’entrer en contact avec une science vivante et en lien, bien souvent avec la vie quotidienne, mais aussi de se familiariser avec une démarche de recherche (on discute avec ses pairs, on argumente son point de vue, on se met d’accord sur des observations et des interprétations…). 


La maîtrise du langage

La pratique d’activités scientifiques en classe contribue à la maîtrise du langage oral et écrit. L’enfant apprend à chercher le mot juste, la phrase correcte pour, par exemple, écrire ses hypothèses et décrire ses observations. Il apprend également à produire et déchiffrer des graphiques, des tableaux de résultats, des schémas.

L’oral : La main à la pâte incite à l’échange oral autour

d’observations, d’hypothèses, d’expériences et d’explications. Nombre d'élèves, qui connaissent des difficultés langagières, s’expriment plus volontiers lors d’activités scientifiques, où la manipulation les implique dans un travail commun, aide à la mémorisation et permet aux enfants de se confronter à des phénomènes universels. La rigueur du discours scientifique contribue à la formation d’un esprit critique.

L’écrit : L’écriture est une façon de travailler sur sa propre pensée. Elle permet aussi de synthétiser, de formaliser pour faire surgir de nouvelles idées. Elle permet de consigner les résultats d’une expérience comme ceux d’un débat, ceci suppose aussi que chaque élève possède un cahier d’expériences dans lequel il écrit avec ses mots à lui.

 

L’éducation à la citoyenneté

La science n’est plus perçue comme un apprentissage d’énoncés figés à mémoriser, mais devient non seulement une pratique active, interrogative et expérimentale mais aussi une construction collective.

Le débat scientifique peut former au débat citoyen : l’élève apprend à argumenter son point de vue, à écouter les autres, à travailler pour un but commun. Il apprend aussi à exercer librement sa pensée tout en la contraignant par les réalités du monde de la science.

La main à la pâte propose de nouvelles formes de partenariats, entre la société civile et l’école. Elle veille à associer les parents aux investigations des enfants, et fait coopérer les maîtres, les formateurs, les scientifiques, les associations, contribuant ainsi à retisser le lien social.

Les Amis de La main à la pâte et l’implication des bénévoles

Depuis ses débuts, La main à la pâte a cherché à mobiliser la communauté scientifique pour aider les enseignants à pratiquer un enseignement des sciences fondé sur l’investigation, en créant un réseau de consultants sur son site internet, en favorisant l’accompagnement en classe des activités scientifiques par des chercheurs, des ingénieurs, des étudiants et élèves des Grandes Ecoles, sans que ceux-ci prennent la place des enseignants.

 

Poursuivant le même but, l’Association Les Amis de La main à la pâte a créé un réseau d’entraide. Localement,

des bénévoles (artisans, techniciens, scientifiques, pédagogues, formateurs, ingénieurs..) en activité ou retraités, mettent leurs compétences à disposition des enseignants et des classes pour développer un projet scientifique, aider et accompagner la mise en place d’une séquence d’enseignement ou apporter leur aide dans les activités scientifiques sans jamais se substituer à l’enseignant.

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